Azawad,de la rébellion des Imuhagh 1990 à la révolution 2012أزواد، من تمرد إيموهاغ 1990 إلى الثورة

   

MR SALEHAQURAN:Captain Tamazgha

 

Published on Sep 30, 2017

En 1962, deux ans après l’indépendance du Mali, une première rébellion touarègue, limitée à la région de Kidal éclate pour refuser l'autorité du président Modibo Keïta. Les autorités maliennes répriment férocement et placent la région du nord sous surveillance militaire3.
La répression, combinée à la sécheresse des années 1970, entraîne l'exil de familles au Niger, en Arabie saoudite, en Libye, au Burkina Faso, en Algérie et en Mauritanie. Une méfiance s'installe entre les populations du nord et celles du sud qui se transforme peu à peu en « haine viscérale ».
À partir de 1986, la rébellion tend à s'organiser à l'intérieur du Mali, à Tombouctou, Kidal, Gao et Ménaka
L'insurrection malienne de 2012 ou guerre de l'Azawad est un conflit armé qui, au nord du Mali, oppose l'armée malienne aux rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et au mouvement salafiste Ansar Dine, alliés à d'autres mouvements islamistes. Elle a été déclenchée le 17 janvier 2012 avec l'attaque de camps militaires maliens dans le nord du pays par des combattants du MNLA.

Le MNLA revendique l'autodétermination et l'indépendance de l'Azawad qui correspond aux trois régions maliennes de Kidal, Tombouctou et Gao. Le gouvernement malien refuse ces revendications, défendant l'intégrité du territoire malien. Le mouvement Ansar Dine de l'ancien combattant touareg Iyad ag Ghali défend lui l'instauration d'une république islamique avec l'application de la charia.

Ce conflit s'inscrit dans une série de conflits généralement appelés « conflits touaregs », ou « rébellion touareg », bien que le MNLA dément tout caractère ethnique. Il engendre des conséquences néfastes pour les populations de ces régions dont une partie se réfugie dans les pays voisins (Mauritanie, Algérie, Niger et Burkina Faso) ou au sud du Mali, avec d'autres conséquences pour les habitants déjà confrontés à des difficultés alimentaires.

La branche sahélienne d'Al-Qaïda AQMI joue également un rôle important dans l'insurrection malienne. Leurs intérêts convergents amènent Ansar Dine à rencontrer ses principaux dirigeants en mai 2012 à Tombouctou. Par la suite, les islamistes parviennent à repousser les rebelles touaregs des principales villes de l'Azawad pour mettre en place la loi islamique.

L'ambition de djihadistes de vouloir poursuivre leur offensive vers le Sud du Mali et notamment la capitale, Bamako, entraine, dès janvier 2013, l'intervention militaire de la France aux côtés des forces gouvernementales malienne, avec le déclenchement de l'opération Serval, dont l'objectif est non seulement de stopper l'avancée en direction de Bamako des forces islamistes, de sécuriser Bamako, mais aussi de permettre au Mali de recouvrer son intégrité territoriale, par la reconquête du Nord


  AutoPlay Next Video